L’Argentine prend son indépendance face à l’Espagne

Un des derniers chapitres de la colonisation se referme avec la tentative avortée d’occupation anglaise. Par deux fois, en 1806 et 1807, les Anglais tenteront d’occuper Buenos Aires. Ils seront bien vite chassés sous l’impulsion d’un immigré français, Jacques de Liniers.

Cette révolte met en évidence les faiblesses liées à la dépendance par rapport à une Espagne bien éloignée et éveilla une véritable conscience nationale des criollos, Espagnols nés sur le continent américain. L’autorité de la couronne deviendra de plus en plus insupportable et l’invasion des troupes napoléoniennes à Séville fournira l’occasion de la 1ère assemblée municipale à Buenos Aires : le Cabildo Abierto.

Cette assemblée, tout en affirmant sa volonté de rester fidèle à la couronne espagnole, décida la constitution d’un gouvernement révolutionnaire en destituant le vice-roi Cisnéros.

L’idée principale était de créer une véritable nation argentine sans se séparer complètement de l’Espagne. A la tête du mouvement, de nombreux intellectuels comme SaavedraMoreno et Belgrano tentaient de mettre en œuvre des idées libérales européennes. Néanmoins l’opposition entre les unitaires qui souhaitaient un pouvoir centralisé à Buenos Aires et les fédérateurs qui privilégiaient une confédération de provinces autonomes est grandissante.

C’est le Général San Martin qui marquera un tournant décisif dans l’indépendance de l’Argentine et d’autres pays d’Amérique du Sud (Chili -1818, Pérou-1821). Suivant ses idées, le congrès de Tucuman proclame l’indépendance des provinces unies du Rio de la Plata le 9 Juillet 1816.

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